Comment choisir un traitement de la calvitie adapté à votre type de perte de cheveux ?
La découverte des premiers cheveux dans le lavabo peut déclencher un sentiment de panique. Pourtant, il existe aujourd'hui de nombreuses options pour enrayer la chute de vos cheveux. Avant de vous lancer tête baissée dans l'arsenal thérapeutique, prenez le temps d'identifier précisément les causes de votre alopécie. Une fois le diagnostic établi, vous pourrez envisager les traitements les plus adaptés à votre situation. Qu'il s'agisse de médicaments, de compléments alimentaires ou encore de greffes, plusieurs solutions s'offrent à vous. L'essentiel reste de trouver l'équilibre entre efficacité et effets secondaires, en étroite collaboration avec votre dermatologue. Avec de la patience et de la persévérance, il est possible de reprendre le contrôle de votre chevelure.
Comprendre les causes de votre alopécie
Les différents types d'alopécie
Il existe plusieurs types d'alopécie, chacun présentant des caractéristiques et des symptômes spécifiques. L'alopécie androgénétique, également appelée calvitie commune, est la forme la plus fréquente. Elle touche environ 50% des hommes et 25% des femmes. D'autres formes d'alopécie comme l'alopécie areata provoquent des chutes de cheveux localisées. Certaines peuvent être temporaires comme l'alopécie post-accouchement, tandis que d'autres sont définitives.
Consulter un dermatologue pour un diagnostic précis
Le diagnostic précis du type d'alopécie dont vous souffrez par un dermatologue spécialiste est la base pour déterminer le traitement le plus adapté. L'examen clinique et l'interrogatoire sur l'historique de la chute de cheveux permettront de préciser les causes. Des examens complémentaires peuvent également être prescrits si nécessaire avant de poser un diagnostic définitif. Cette étape est cruciale pour comprendre la nature exacte de votre alopécie.
Plutôt que de chercher à stimuler la repousse des cheveux, il est plus efficace d'agir en amont sur les causes de la chute. Par exemple, dans le cas de l'alopécie androgénétique, l'action de la DHT qui miniaturise progressivement les follicules pileux doit être bloquée. Les traitements anti-androgènes comme le finastéride ou le minoxidil luttent directement contre les causes, permettant de stopper la progression de la calvitie.
Les traitements disponibles
Les médicaments
Ciblant la cause de la chute capillaire, certains médicaments sur prescription s'avèrent efficaces. Le finastéride bloque la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, hormone responsable de l'alopécie androgénétique. Pris quotidiennement, le minoxidil active la pousse de nouveaux cheveux et freine la chute. Ces traitements donnent de bons résultats mais doivent être pris sur le long terme.
Les compléments alimentaires
Les carences en vitamines et minéraux peuvent accentuer la chute des cheveux. Des compléments vitaminiques à base de vitamines B5, B8, zinc ou sélénium, s'avèrent utiles en prévention. Ils contribuent au bon fonctionnement du bulbe folliculaire et à la production de kératine. Cependant, ils ne permettent pas de faire repousser des cheveux sur un crâne dégarni.
Les micro-injections
Des techniques de médecine esthétique ciblent le bulbe folliculaire. Les micro-injections de plasma riche en plaquettes activent la pousse en stimulant la micro-circulation sanguine. La mésothérapie apporte des nutriments essentiels directement dans le follicule pileux. Ces techniques de pointe donnent des résultats visibles au bout de quelques mois.
Les greffes de cheveux
La technique la plus radicale est la greffe de cheveux par micro-greffes. Pratiquée sous anesthésie locale, elle prélève des follicules pileux sur les zones donneuses et les réimplante sur les zones dégarnies. Cette technique de reconstruction capillaire donne d'excellents résultats durables. Le coût élevé est à mettre en regard de la confiance en soi retrouvée.
Choisir le bon traitement pour vous
Prendre en compte l'origine de la chute
Selon les spécialistes de la chevelure, connaître la cause exacte de la calvitie influence positivement le choix du traitement le plus adéquat. Une chute liée au stress psychologique ou à un déséquilibre hormonal pendant la ménopause nécessite une approche différente de celle provoquée par une carence alimentaire. Identifier le facteur déclenchant permet de cibler la thérapie la plus appropriée.
Consulter un professionnel
Comme pour toute affection médicale, il est judicieux de s'en remettre à l'avis éclairé d'un médecin spécialisé avant d'opter pour un remède miracle vendu sur internet. Dermatologues et trichologues sauront poser un diagnostic fiable et prescrire des soins adaptés après examen du cuir chevelu. Leur expertise guidera efficacement vers la solution la plus efficiente pour chaque cas particulier de calvitie.
Surveiller les effets secondaires
Certains traitements contre la perte de cheveux, en particulier médicamenteux, peuvent entraîner des réactions indésirables. Une crème à base de minoxidil provoque parfois des démangeaisons ou rougeurs tandis que la prise de finastéride s'accompagne dans de rares cas de troubles de l'érection. Il est donc prudent de se renseigner sur les effets secondaires possibles avant de débuter une cure et de surveiller l'apparition éventuelle de symptômes gênants.
Être patient et persévérant
Les traitements contre la calvitie ne donnent que rarement des résultats spectaculaires du jour au lendemain. Il faut généralement plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'observer une réduction significative de la chute ou une repousse satisfaisante. Armé de patience et de persévérance, en suivant rigoureusement la posologie ou le protocole, vous maximiserez vos chances d'enrayer efficacement la calvitie. Ne vous découragez pas devant l'absence d'effets miraculeux immédiats.